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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 09:21

C'est vrai que je suis en congé parental, et donc que je suis payée pour garder mes enfants. Et pourtant hier j'ai signé un contrat avec une assistante maternelle pour qu'elle garde Polichon deux jours par semaine.

Ca fait des mois qu'on hésite, qu'on n'ose pas. Ca coute des sous, et je suis sensée m'en occuper... je n'arrivais pas  à sauter le pas.

Mais lundi dernier, quand je suis allée voir le docteur C. complétement désespérée, au bout du rouleau, il m'a recommandé de le faire garder un peu. Pour moi, pour lui. Pour qu'il s'ouvre à d'autres personnes, qu'il joue avec d'autres enfants, qu'il prenne de nouvelles habitudes. On a même l'espoir que, nourri par une tierce personne, il accepte enfin que des légumes franchissent la barrière de ses lèvres. Et pour moi, pour qu'enfin je souffle, pour que je respire, pour que je reprenne plaisir à les retrouver, et que je prenne enfin du temps juste pour moi. Me souvenir de ce que j'aimais faire avant, me souvenir de ce que c'est d'être plusieurs heures au calme sans être sollicitée.

Il nous a convaincus, il a été le déclic. Le lendemain je trouvais le contact d'une assistante maternelle à 30 mètres de chez moi et hier nous faisions affaire.

Polichon sera gardé le mercredi et le vendredi dès la semaine prochaine.

Depuis que c'est décidé je suis toute excitée, un peu comme si j'allais bientôt partir faire un voyage incroyable, ou comme si on m'avait offert un cadeau prestigieux. J'ai l'impression d'avoir de la chance !!

Je m'imagine déjà mes journées seules, je ne sais pas ce que je vais en faire. Dessiner sûrement, dormir peut-être un peu, faire les courses plus simplement sans trimballer ma tribu, voir des copines, aller chez le coiffeur, faire les boutiques, boire un café en terrasse.... être SEULE !!

Je ne culpabilise plus, j'en ai besoin, c'est la médecine qui me l'a dit. En fait, j'ai presque l'impression que le docteur C. m'a fait une ordonnance en me prescrivant de faire garder mon bébé.

J'ai l'impression que je vais revivre, enfin. Et mes enfants vont enfin retrouver une maman épanouie, peut-être plus patiente et je sais déjà qu'à la fin de la journée ils me manqueront à mourir et que je serais folle de joie d'aller les chercher.

manege.jpg

Pimprenelle et Polichon au manège

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 10:23

Pour commencer ce billet, je voudrais préciser qu'il n'est ni sponsorisé ni motivé par l'envie d'aider une marque ou quoi que ce soit.

Maintenant que c'est dit venons-en au sujet : nos boobs.

Si tu as eu un enfant, ton corps a peut-être, comme le mien, un peu (voire beaucoup) morflé. Que tu aies allaité ou non n'y change rien, la grossesse est la pire ennemie de la peau. Tu peux te beurrer de crème deux fois par jour, finir tes douches à l'eau froide et porter des soutifs jours et nuits (j'ai fait tout ça !), ça aidera forcément mais ça n'empêchera pas ta peau de craquer si elle doit craquer.

J'en ai subi les frais et ce, très tôt. Malgré toutes les précautions citées ci-dessus, dès le 4ème mois de grossesse de Pimprenelle, la peau de mes seins a craqué et ils sont descendus au rez-de-chaussée. Une fois les vergétures là, à part le bistouri, il n'y a pas de solution. Tant que tu es enceinte ça ne se voit pas tellement, tes seins sont gonflés d'hormones et ton big ventre les soutient en hauteur. Si tu as choisi d'allaiter, les 2-3 premiers mois tu as une poitrine de rêve, énorme et bien ferme. Puis les mois passent et tes seins montrent leur nouveau visage : ils sont mous, tombants, et la peau est craquelée... ça fait pas bien rêver tout ça.

Si t'es plutôt une habituée des cols roulés, ça te gêne pas forcément. Mais si, comme moi, t'es addict aux décolletés, ça devient un drame.

seins-tombants.png

Tout cela peut paraitre très superficiel. Evidemment il y a des choses plus importantes dans la vie, mais si on peut être bien dans son corps c'est quand même sympa. Ce n'est pas parce qu'on décide de devenir mère qu'on renonce à notre vie de femme, ni de séduction.

Je pensais devoir abandonner mes décolletés quand j'ai trouvé THE solution, qui ne nécessite pas de bistouri.

Ce soutien-gorge : 

SG1.jpg

Je rappelle que ce billet n'est pas sponsorisé. J'avais reçu ce soutien-gorge de la part de mamaNANA et en avait déjà fait un billet il y a un bon bout de temps. Si j'en refais un c'est que c'est vraiment aujourd'hui que je me rends compte que ce soutien-gorge est génial !

Cet objet magique me remonte les seins et me fait un effet push-up bluffant. Aucun autre soutien-gorge ne parvient à me donner cet effet.

Malgré ma poitrine devenue tombante, j'arrive donc à obtenir de très jolis décolletés, comme avant. Oui, je le répète, COMME AVANT ! Et ça je l'aurais jamais cru.

Non je ne te ferai pas de photo de moi parce que je suis un peu pudique quand même et puis j'ai bien trop peur que tu reconnaisses mon décolleté dans la rue après !

Voilà, j'espère avoir pu t'aider. Ceci dit de mon côté je n'exclue pas passer par l'étape bistouri quand même un jour... we'll see !

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 09:23

http://journal-astro.purevoyance.com/wp-content/uploads/2011/03/femme-soumise.jpgAujourd'hui c'est la journée de la Femme. Ou non, plutôt la journée des droits de la Femme ! Y'a pas intérêt de se tromper au risque de se faire chiquer un bout de mollet.

Mais au fond c'est vrai, c'est quand même débile de croire que la journée de la femme c'est une journée de fête des femmes. En fait ça serait vraiment chouette de créer une journée de la Femme qui aurait juste pour but de célébrer les femmes simplement parce qu'elles sont femmes. Une journée où les hommes se plieraient en quatre (avec plaisir bien sûr) pour elles et où tout serait organisé pour qu'elles passent une journée inoubliable. Et bien sûr on pourrait imaginer la journée de l'Homme aussi. Sur le même principe, les femmes metteraient leur coeur à rendre la journée des hommes merveilleuse. Ca semble utopique mais ça fait rêver.

Sauf qu'en vrai, aujourd'hui, on fête pas les femmes et on essaye pas de leur faire passer une journée super. Le sujet est bien moins drôle. Aujourd'hui on rappelle à tous que les femmes subissent encore des inégalités et des injustices seulement à cause de leur sexe. Dans les pays défavorisés bien sur, mais également chez nous en France, même si ça se voit moins.

Aujourd'hui, d'une seule voix, les femmes du monde entier se lèvent ensemble pour améliorer la condition féminine et rappeler qu'il y a du pain sur la planche.

En France, la femme est plutôt bien lotie par rapport à certains pays où elle est encore traitée comme un objet ou un animal de compagnie. Mais ne nous endormons pas sur nos lauriers. On peut TOUJOURS faire mieux, même si c'est pire chez le voisin.

Alors aujourd'hui, rappelons nous que :

  • la différence de salaire entre les hommes et les femmes, à poste équivalent est toujours de 19,1% dans le privé
  • la France compte 22 % de sénatrices et 27 % de députées, alors que les femmes représentent 53 % de l'électorat
  • 80% des tâches domestiques sont encore faites par les femmes
  • les femmes sont 3,1 fois plus souvent touchées par la violence domestique que les hommes
  • 28% des femmes ont été victimes de harcèlement sexuel ou la cible de comportements analogues au cours de leur vie professionnelle (chiffres de 2007)
  • et j'en passe...

Maintenant que tout cela a été rappelé et que les choses sont bien présentes dans l'esprit de tout le monde, rien n'empêche ces messieurs d'offrir une jolie fleur à leurs femmes favorites (épouse, maman, fille, collègue, amie, soeur...) aujourd'hui. Mais aussi demain, et après-demain et .....

 

Message d'une pas féministe pour un sou mais qui avait à coeur d'apporter sa petite pierre à l'édifice aujourd'hui.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 08:42

Quand des adultes me parlent, j'ai l'impression de devoir les écouter.

Quand je fais un choix, j'ai l'impression de devoir le justifier.

Parfois je pense à l'avenir et je songe à tout ce que je voudrais faire plus tard. Tous mes rêves, mes idéaux auxquels je crois toujours.

Plus tard je veux des enfants, une famille, c'est ce qui compte le plus fort pour moi. Je veux etre enceinte, voir mon ventre s'arrondir, le mettre en valeur et me promener fièrement avec ma proéminence pleine de vie.

Je veux me marier, et vivre toute ma vie avec l'homme que j'aime.

Si possible je veux passer quelques années à la maison pour m'occuper moi-même de nos enfants.

Plus tard je veux "jouer à la dame" en m'habillant classe et en m'occupant de mon petit chez moi. Avoir mes responsabilités moi aussi.

 

Je sais pas vous, mais moi j'ai toujours pas réalisé que j'avais déjà tout ce dont j'avais rêvé. Dans ma tête j'ai toujours 15 ans et toujours les mêmes rêves.

Je n'arrive pas à capter que j'ai déjà eu deux grossesses, que je suis mariée, que je suis maman au foyer et que je croule sous les responsabilités.

Les adultes sont mes égaux et non mes supérieurs. Je les écoute si je veux, je n'ai pas à me justifier.

Est-ce qu'une fois qu'on passe le cap des 30 ans on réalise mieux ? On se sent plus adulte ? On a notre âge dans la peau ?

Je suis une maman et une épouse préocupée par tous les soucis du quotidien. Je me considère comme une personne responsable et qui sait mener sa barque. Et pourtant, paradoxalement, j'ai toujours l'impression d'être une ado dans ma tête.

En vrai, je prie pour que cette part de candeur perdure en moi. mon petit poney

Korrig'Anne illustrations

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 12:14

Parmi les choses qui me font très peur, la vieillesse fait partie de mon top 5.

J'y songe assez souvent et je fuis rapidement cette pensée effrayante. Pourtant je vois des choses magnifiques dans l'âge. Avoir connu des tas d'années que d'autres ne connaitront jamais, avoir des milliards de souvenirs en tête, avoir créé des choses, laissé un peu de moi par ci par là, avoir fait une foule de rencontres qui m'ont forgées...

Mais j'ai si peur.

Je vois tellement de vieilles femmes aigries, raleuses, radoteuses. Qui te poussent à la caisse des supermarchés, qui te font des réflexions sur ta manière de t'occuper de tes enfants, qui parlent à leur mari moins bien qu'à leur caniche. J'ai l'impression de largement moins souvent voir de papis grincheux. Les femmes sont si soumises aux changements hormonaux en vieillissant. Alors oui, je suis terrorisée par cette foutue ménopause et par celle qu'elle va faire de moi sans que je n'y puisse quoi que ce soit. Quand je vois à quel point mes règles peuvent faire de moi un monstre parfois, je ne veux pas devenir cette vieille femme sans patience et rigide que je crains voir apparaitre à ma place.

Et mon couple. Que deviendra t'il ? Après quasiment cinq ans de mariage la routine s'installe déjà parfois alors qu'en sera t'il après 30 ans côte à côte. Est-ce qu'on aura encore des choses à se dire, est-ce qu'on se trouvera encore beaux, est-ce qu'on aura des projets à deux ? Est-ce qu'on aura encore de la tendresse et des attentions mais aussi de la fougue et un soupçon de passion ?

Et nos enfants. Où seront-il ? J'ai si peur qu'ils partent aux quatre coins du monde et qu'on ne les revois presque plus. J'ai si peur qu'ils ne pensent plus à nous, qu'ils vivent leur vie en oubliant leurs parents. En oubliant leur maman qui a tant donné quand ils étaient petits.

Et mon corps. Il fânera. Mes petits défauts deviendront de gros défauts. Je ne pourrai plus jamais me trouver belle et je regarderai avec nostalgie les photos de ma vingtaine.

Et puis, par dessus tout, j'ai peur de la maladie. Comme des centaines d'épées de Damoclès, un effrayant choix de maladie menace de nous tomber sur le coin du nez. J'ai peur de souffrir, et de voir les miens souffrir. Et si je devais vieillir seule ? Si la maladie m'enlevait mon mari avant qu'on ne profite de nos vieux jours ensemble ?

Je ne veux pas vieillir assez pour voir ceux que j'aime mourir. Mon mari, mes frères, ma soeur.

Quand je serai une vieille femme je serai orpheline. Comment gère t'on la mort de ceux qui nous ont donné la vie ?

Ma propre mort ? Non, ça ne me fait pas peur. J'ai quelques idées rassurantes sur ce qui se passe au-delà de la mort et quelques âmes à retrouver. La fin en soit ne m'effraie pas, mais tout ce qui va se passer avant me fait vraiment flipper, m'inquiète beaucoup et me laisse pleine d'interrogations.

 


  Cette chanson me met la chouine...

 

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 12:07

Bah oui la question se pose, surtout quand tu es en congé parental. Si tu te trouves pas une activité alors tu finis par passer 100% de ton temps à t'occuper de tes enfants et des corvées ménagères. Et ton suicide mental est proche.

Je l'ai vite compris. Ca fait 8 mois que je ne travaille plus, et 4 mois que je m'occupe à plein temps de deux enfants. Mon cerveau faisait grave la tête et je donnais pas cher de mes nerfs si rien ne se passait.

Je ne sais pas comment ça m'est venu, mais un beau jour j'ai eu envie de dessiner. Je ne dis pas que j'ai jamais dessiné, c'est pas vrai. Dans ma famille le dessin est une affaire de femmes. J'ai passé beaucoup de temps à dessiner dans mon enfance et mon adolescence mais j'étais largement moins talentueuse que ma maman et ma soeur. Avec le temps j'avais arrêté, et ça m'a repris, comme une envie de.... dessiner !

Après une étape peinture acrylique, je me suis finalement tournée vers le style BD parce que ça m'a toujours fasciné et je m'étais toujours crue incapable d'en faire.

Désormais j'arrive donc à faire des pauses dans ma journée. Pimprenelle joue, Polichon dort ou reste sur mes genoux et l'histoire de quelques minutes je m'évade en créant. Et ça me fait un bien fou.

Alors voilà, si t'as envie de voir ce que je gribouille c'est par ici :

korrig'Anne

femme-3.png

Par la même occasion tu viens d'apprendre mon prénom :)

Ce qui est bien avec le dessin, c'est que plus tu pratiques plus tu progresses. Les gros et les petits défauts que tu verras vont donc disparaitre petit à petit et bientôt ça sera encore plus chouette.

Si tu veux te tenir informé des nouvelles publications tu peux t'abonner à ma page Hellocoton et aussi aimer ma page Facebook.

Le blog est encore un peu fouilli, mais ce sont les balbutiements de cette aventure et tout va prendre forme petit à petit.

Je sais pas toi, mais moi je suis toute excited !!

 

PS : si ça t'a plu, ce serait super gentil de partager autour de toi, toussa ... ;)

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 21:39

Il y a presque trois mois, j'ai du m'arrêter de travailler pour me reposer. Ca aurait pu se passer simplement mais ça n'a pas été le cas.

Un départ horrible. Des propos tenus derrière mon dos, des accusations sans preuve, une réputation salie dans toute l'agence. Je suis partie effondrée. Et puis j'ai décidé, pour une fois, de me défendre. J'ai adressé un email collectif sur toutes les boites mail du personnel et j'ai énuméré point par point les saloperies qu'on venait de me faire sans m'avoir laissé la chance de me défendre. J'ai rétabli la vérité avec fermeté et j'ai écrit noir sur blanc des non-dits.

On m'a vaguement répondu les jours suivants. Des bafouilles et des réponses hors sujet. J'ai compris que j'avais gagné.

Oui. Mais au fond j'ai été très marquée par ce départ. Parce que je ne suis pas quelqu'un à problème. Parce que je ne m'embrouille jamais avec les gens. Parce qu'avoir fait ce courrier pour me défendre a été une vraie épreuve pour moi, un exercice extrêmement difficile, quelque chose que je ne fais jamais.

Une immense période de stress pour moi. Heureusement l'homme m'a beaucoup soutenue, et je suis allée m'aérer quelques jours à la campagne chez mes parents.

Il n'empêche que trois mois plus tard, il m'arrive encore d'en rêver la nuit ou d'y songer la journée.

Et avec le recul je m'aperçois en fait que depuis trois mois, des petites ailes ont commencé à pousser entre mes omoplates. Elles sont encore petites mais elles grandissent et ce faisant, me libèrent les poumons.

Oui, je me sens revivre depuis que j'ai quitté mon travail. Je me rends compte que je vivais dans des rapports de force incessants. J'étais la plus jeune, dans un monde de femmes. Et j'étais pourtant une des seules qui était mariée, et qui a eu un enfant. Je ne sais pas pourquoi mais on ne m'a jamais considéré comme une "dame", comme une mère. La plupart ayant au minimum 4 ou 5 ans de plus que moi, parfois plus, me voyaient comme une d'jeuns, une petite jeune fille à peine sortie des études. Je crois que ma petite bouille de moins de 25 ans, ma tendance à bien rigoler, à jamais me plaindre et à être une bonne copine a complétement joué en ma défaveur. Jamais elles n'imaginaient qu'en rentrant chez moi le soir j'étais une maman qui s'occupait d'un tout petit enfant, qui avait parfois des soucis, qui devait gérer des nuits entrecoupées ou un bébé malade.

Je n'avais pas conscience alors de la soumission dont je faisais preuve. C'est aussi de ma faute, il est temps que je m'affirme. Mais on a trop abusé de ma souplesse et de ma bonne humeur. En fait j'avais les épaules lourdes et le ventre noué, et je ne le savais pas. C'est maintenant que je peux enfin inspirer de l'air à fond et qu'une tonne a disparu de mes épaules que je prends conscience de tout cela.

Peut-être que dans 3 mois, 6 mois, 1 an, je me sentirais à nouveau emprisonnée dans mon nouveau rôle de maman à la maison. Mais pour aujourd'hui c'est une libération. Je sais enfin ce que je vaux, et je ne suis plus la p'tite bouille de grandes gueules et de mauvais caractères.

 

boulet-prisonnier.jpg

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 22:56

 

Je n'aime plus mon travail.

Je sais que c'est un peu tabou de dire ça parce qu'avoir un travail, un CDI de surcroît, en 2011 c'est une chance.
Oui j'ai de la chance, j'ai un travail et un salaire.

Mais je n'aime mon plus métier. Je ne l'ai pas fait pas vocation, mais au début j'aimais bien. On y apprend des choses passionnantes, on voyage sans bouger de sa chaise, on se cultive tous les jours.
Mais je me suis lassée. Je n'ai plus cœur à ça.

Si encore je ne faisais que la partie qui m'intéresse vraiment dans ce métier je ne dis pas, mais il y a trop de choses que je n'aime pas autour. Trop de commercial pour commencer. Moi je m'étais dirigée vers cette profession pour le culturel, l'historique, le patrimoine. Bâtir des programmes magnifiques à travers le monde. En apprendre un peu plus chaque jour sur les destinations.
Sauf que ça je n'ai pas l'occasion de le faire souvent.
Les programmes sont déjà tout faits, je dois juste réserver les prestations et vendre. Enfin dans les grandes lignes, c'est un peu plus complexe que ça évidemment.

Je suis agent de voyages si jamais tu n'avais pas compris.

J'ai adoré les études qui font aboutir à cette profession. Je buvais les paroles des professeurs, je grattais sur mes feuilles avec passion.
Mais être assise à un bureau 9 heures par jours, 5 jours par semaine, sous des néons et en open-space c'est pas vraiment la même chose.
Je suis lassée d'offrir du rêve aux autres.

 

Ma vie ce n'est pas ça. Je veux vivre des choses plus "essentielles", plus "humaines".

Dans 6 mois je quitte donc la profession d'agent de voyages pour toujours. Du moins pour l'instant, après tout je ne sais pas ce que l'avenir me réserve.
Polichinelle viendra au monde, m'occupera à plein temps quelques mois. Puis quand j'aurai retrouvé un rythme plus zen, je travaillerai à ce projet que j'ai en tête.
Ce projet qui me permettra de concilier mon désir d'élever mes enfants moi-même et celui d'avoir une petite activité professionnelle que je fais pour le plaisir.
Ma petite société, qui restera modeste pour me permettre d'avoir du temps pour mes petits. Mon petit travail at home.


J'ai déjà hâte d'y être. Pouvoir enfin faire ce qui me fait plaisir, ce qui me fait envie. A mon rythme. Après ces trois dernières années de folie, notamment cette dernière année où j'ai du laisser ma fille 10h par jour à une autre femme pour aller faire quelque chose que je n'aime pas.

Encore 6 mois à tenir. Plus que 6 mois. Allez !



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6 juin 2011 1 06 /06 /juin /2011 22:22

 

 

Aujourd'hui j'ai envie de vous parler d'un sujet qui me tient à cœur : le parrainage.

Quand j'étais adolescente j'avais très envie de parrainer un enfant. Bien des fois j'ai vidé ma tirelire d'un air dépité en me disant que non, je ne pouvais pas encore m'engager dans un parrainage car je n'avais aucun revenu. J'étais triste, j'avais tellement envie d'aider un enfant.

Quand j'ai emménagé avec Papa sur Terre et que j'ai eu mon tout premier vrai job, je lui en ai tout de suite parlé et il a tout de suite adhéré à cette idée.

parrainage-3.png J'imagine que t'as tilté direct pourquoi j'adore cette photo non ? ;)


Nous avons entrepris les démarches et avons choisi l'organisme Enfants du Mékong pour le faire. Pourquoi cet organisme ? Parce que je les connaissais de réputation et qu'ils étaient intervenus dans mon lycée pour parler de leurs actions.

edm.png

Il y a tout un formulaire à compléter. Il faut choisir si on veut parrainer une fille, un garçon, et dans quel pays bordant le Mékong. Avec Papa sur Terre on savait pas trop, ça n'avait pas vraiment d'importance. Mais comme il faut faire un choix on a décidé de mettre les choix les plus durs, d'aider quelqu'un dans la pire des difficultés. On a donc cocher la Birmanie, et une petite fille.

L'organisme nous a contacté pour savoir si nous avions bien conscience que nous ne pourrions jamais aller rencontrer notre filleul étant donné le pays que nous avions choisi. Oui, nous en avions bien conscience. Mais nous ne parrainions pas un enfant dans le but de nous immiscer dans sa vie mais dans celui de l'aider à vivre et à bénéficier de l'éducation. Bien sûr ça serait chouette d'aller la rencontrer dans quelques années mais ce n'est pas le but de notre projet.

carte_birmanie.jpg

Nous avons donc rapidement reçu un dossier nous présentant celle que je nommerais par ses initiales ici, EYK. Petite birmane de 4 ans vivant avec sa maman veuve et son grand-père cul-de-jatte dans les bidonvilles de Rangoun. Son grand-frère de 8 ans vit chez sa tante car sa maman n'a pas les moyens de faire vivre 2 enfants. EYK, cheveux tout courts, a un visage neutre sur la photo. Ni triste, ni joyeuse, elle semble simplement ne pas trop comprendre, à 4 ans, ce qui se passe. Elle ne sait pas encore que maintenant elle va aller à l'école, apprendre à lire, écrire, compter. Que sa famille ne manquera plus d'argent et que son frère va pouvoir revenir habiter chez eux.

Pour 24€ par mois, somme dont nous nous passons sans nous en apercevoir, c'est toute une famille qui sort de la misère.

Attention je suis pas en train de vous dire de me kiffer et de demander ma canonisation hein ! Je ne suis pas une héroïne, j'ai le sentiment que c'est la moindre des choses et que ça me coûte vraiment aucun effort.

Mais le parrainage on en parle peu, et je voulais simplement soulever le sujet.

Nous ne nous intrusons pas dans la vie d'EYK. Cela fait deux ans que nous la parrainons désormais et qu'elle est rentrée à l'école. Deux à trois fois par an elle nous envoie un dessin. On y voit de l'évolution, de vraies formes représentant des voitures, des fleurs, des étoiles. Et maintenant on peut même y voir des mots qu'elle a écrit elle-même dans un alphabet inconnu pour nous. Mais c'est joli, écrit par ses petites mains concentrées. La traduction en anglais à côté nous permet de savoir qu'elle nous a écrit "thank you mummy and daddy". C'est tout doux et ça fait chaud au cœur de voir que l'école porte ses fruits !

Alors voilà, le but de ce billet n'est pas de dire "vous ne parrainez pas encore ?" mais de rappeler que ça existe et qu'il y en a besoin.

parrainage-2.png
Si vous souhaitez découvrir Enfants du Mékong visitez leur site internet : enfantsdumekong.com

Il existe beaucoup d'autres organismes de parrainage faciles à découvrir en recherchant sur internet.

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7 janvier 2011 5 07 /01 /janvier /2011 22:59

 

J'ai une nouvelle copine. Son petit nom c'est MoonCup mais on l'appelle parfois par son nom plus frenchy : Coupe Menstruelle.


Je l'ai rencontrée y'a pas bien longtemps de ça, en me promenant dans la basse-cour de la Poule Pondeuse (lisez ses articles, ils sont vraiment intéressants, plein de bons conseils). Je la connaissais déjà de nom mais sans plus. J'ai décidé de l'inviter chez moi car elle paraissait pleine de promesses !

 

Elle est arrivée rapidement, toute belle et toute rose et on a commencé à s'apprivoiser mutuellement.

mooncup.JPG
Vous aurez certainement compris à travers ce petit prologue : je viens de tenter l'expérience de la Mooncup, le tampon écolo !


On m'a tant vanté les mérites de ce petit objet ! On m'a lancé des "ça va changer ta vie de femme", "tu ne voudras plus jamais mettre de tampon", "avoir tes règles sera moins un calvaire" ... à ce point là ? Il faut que j'essaye !


J'ai toujours eu des anglaises pénibles. Très douloureuses, très abondantes, très longues, très joueuses avec mes humeurs et très rapprochées (cycles de 25 jours).

 

Pour les douleurs j'ai appris à serrer les dents car les anti-douleurs me soulagent en partie mais pas à 100% mais pour le flux, je n'avais d'autre solution que le tampon + la serviette et courir toutes les heures aux toilettes (du moins les 3 premiers jours qui sont horribles).

 

Mon retour de couches étant passé prendre de mes nouvelles 4 mois après la naissance de Pimprenelle, j'ai voulu tenter l'expérience de la coupe menstruelle qui, en plus d'avoir l'air géniale pour le confort, donne l'occasion une fois encore de réduire les déchets de la surface de notre jolie planète.

 

Je ne suis pas encore une grande habituée mais voici mon bilan depuis que je l'utilise :

 

Points positifs :
- facile à placer et à retirer malgré ce que j'ai pu lire avant
- permet de ne plus avoir 1 serviette et 3 tampons à encombrer le sac à main
- économique, elle est réutilisable à volonté
- écologique, finis les 30 serviettes et 15 tampons par mois à la poubelle
- simple comme bonjour à utiliser. Un p'tit coup d'eau dessus et hop, on la remet en place.
- si y'a pas de lavabo, un p'tit essuyage au papier hygiénique et ça suffit jusqu'à ce qu'on ait accès à un lavabo
- permet de tenir plus de 2 heures (ou plus selon le flux) les premiers jours, et 12h heures les derniers jours
- s'oublie complétement une fois placée, on ne sent absolument rien
- finies les fuites sur le drap la nuit
- possibilité de faire pipi/popo/dodo/douche sans la retirer
- finies les situations délicates quand on est dans des toilettes sans poubelle et que l'on doit sortir avec sa serviette usagée bien serrée au creux de la main
- finie la ficelle de tampon qui frotte et qui dépasse

 

Points moins positifs :
- plus long à utiliser qu'un tampon. Le temps de l'enlever, vider, laver, remettre, comptez environ 3 à 4 minutes
- pas très confortable quand on porte une charge, elle descend un peu et on la sent, c'est désagréable. Notamment quand je porte bébé en écharpe
- on m'avait promis que je n'avais même plus besoin de serviette hygiénique mais mon flux doit être certainement plus abondant que la normale car je dois tout de même en placer une histoire de pas tacher mes sous-vêtements avec les quelques gouttes qui s'échappent
- la tige est de trop selon moi. J'ai essayé de la réduire petit à petit (il est conseillé de le faire jusqu'à ce que ça ne gêne plus) mais j'ai fini par la couper complétement pour être à l'aise

 

Un détail, mais qui a son importance : si vous voulez éviter de vous balader avec une magnifique tâche sanglante au derrière toute une journée au boulot, ne faite pas comme moi la première fois et retirer la coupe au dessus des toilettes !

 

Finalement, je me suis facilement laissée convaincre. Ma mooncup et moi on est inséparables désormais. Oui, moi aussi je le dis : ne me parlez plus de tampon !


Et une chose que je ne pensais jamais dire un jour : cela me donne envie de tester les serviettes hygiéniques lavables. Avant c'était hors de question. Flux bien trop abondant, mon écolo-attitude a ses limites. Mais juste pour 3 gouttes par jour je reconsidère la question.

 

Je commence donc ma propagande discrètement car je me sens le devoir de faire connaître cette coupe magique à mes semblables qui ne soupçonnent même pas son existence. J'en ai déjà convaincues deux, et ce n'est qu'un début.

 

Ce blog s'adressant essentiellement (mais pas que !) à la gente féminine, mesdames laissez-vous tenter ! Au pire cela ne vous aura coûté qu'une dizaine d'euros. Ça vaut le coup d'essayer.

 

Je vous invite à parcourir ce site à ce sujet, il répondra certainement à toutes vos questions.

 

 

J'ai emprunté l'image à ce blog

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