Aujourd'hui je laisse la place à Zaliénor, lectrice de mon blog, qui a un message à faire passer.
Je suis la maman d'un petit moineau de neuf mois qui de par son sexe masculin possède un prépuce, cause de nos maux, de mes mots et obsession de notre généraliste.
Dès la première visite (à deux mois) la question est venue sur le tapis : décalottage ou non?
Selon elle un décalottage précoce permettrait le dépistage du phimosis. Je vous laisse consulter ce lien qui explique bien mieux que moi pourquoi, nous, nous pensons qu'une telle pratique comporte plus de risques que de bénéfices.
Voici le courrier que nous lui avons envoyé suite à la visite du neuvième mois durant laquelle, malgré notre avis, elle a décalotté de force notre petit garçon sous nos yeux ébahis et impuissants. J'aimerais que ce témoignage aide les mamans a oser imposer leur volonté face à certains médecins.
Merci Mother Earth ; )
Madame,
Lors de notre dernière visite en votre cabinet, mon mari et moi-même, pour la consultation de notre enfant le Moineau (neuf mois), vous nous avez redemandé "où nous en étions à propos du décalottage" et nous vous avons renouvelé notre réponse, négative, qui n'a pas varié depuis la première consultation.
Nous sommes opposés à cette manoeuvre, à cet âge là, pour des raisons qui s'appuient notamment sur des arguments fondés de certains de vos confrères. Pour nous il ne s'agit absolument pas d'une querelle entre "anciens et modernes", selon vos propos initiaux. La question, en ce qui nous concerne, s'envisage sous l'angle de son intérêt et de son rapport bénéfice-risque. A l'aide de plusieurs lectures de personnes, tout autant docteurs en médecine que vous-même, notre conviction est qu'à l'âge de Moineau son intérêt est inexistant et sa balance penche du côté risque.
Or, alors que nous vous avions redit ce jour notre opposition à cet acte, vous avez décalotté le gland du pénis de notre fils.
Nous sommes les représentant légaux d'une volonté que notre fils ne peut manifester. En pratiquant cette manoeuvre vous avez contrevenu à cette volonté, vous avez porté atteinte à l'intégrité physique de notre fils. (Qui pis est, vous avez occasionné des micro-lésions.)
Cette attitude, dans notre conception des rapports humains en général et plus particulièrement de ceux entre patient et médecin, n'est ni concevable ni admissible. Nous avons vécu cet épisode tel un viol.
Forceriez-vous, Madame, la volonté d'un adulte quinquagénaire à qui vous proposeriez un toucher rectal?
C'est vous dire que la confiance que tout patient tente de placer dès sa première visite chez un praticien, ce que nous avions fait en nous rendant auprès de vous, ne peut désormais plus exister.
Nous le regrettons.
Recevez, Madame, nos salutations.
La première fois elle m'a expliqué un peu qui était son association. Elle est donc formée par l
la solution miracle qui pourrait aider un tant soit peu ma toute petite qui pleure et qui hurle jour après jour... une course effrénée contre ce fléau. 
